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La norme orthographique employée, recommandée et gérée par le Congrès permanent de la langue occitane est la « graphie classique ».
Cette norme est reconnue par le Ministère français de l'Education Nationale, par la Generalitat de Catalogne et par le Conseil général d'Aran.
Elle a également été adaptée à l'occitan alpin oriental des vallées occitanes d'Italie.
Elle a été amorcée dans la "Gramatica occitana segon los parlars lengadocians" de Loís Alibèrt publiée en 1935, puis, après la seconde guerre mondiale, cette norme orthographique de l'occitan a été gérée au sein de l’Institut d’Études Occitanes (I.E.O.) et s'est adaptée aux grandes variantes de la langue.
La norme:  Preconizacions et une adaptation de la norme au vivaro-alpin: La grafia classica

Quauques escriveires de nòstre parlar


Gérard Betton, un des fondateur de l’association "Parlarem en Vivarés", fut l'animateur des émissions occitanes de Radio-Vivarais dans les années 1980/1990
Il est l'auteur des chroniques occitanes intitulées "Cronica d'ès nosautres" dans l'hebdomadaire "Le Réveil" sous le pseudonyme du Revessin.

Les tomes I et II des "Cronicas d'ès nosautres" ont été publiés. Ce sont les livres "Diá-me-lo dins ma linga / Dis-le-moi en patois" de Gérard Betton aux éditions Dolmazon et "Revessin et Parlarem en Vivarés"
  
Le patois était encore il y a cinquante ans, une langue de communication bien vivante à la campagne et même chez les ouvriers.
Cette langue d’oc que l’on ne voulait pas nommer, s’était réfugiée auprès du peuple. Elle était pourtant langue de culture à rayonnement européen et cela depuis le Moyen-âge, à l’époque où le français balbutiait encore.
Dans la première partie du XX° siècle, de nombreux journaux ardéchois ou drômois faisaient encore une place à la langue populaire, cet occitan qui ne disait pas son nom. Le Réveil du Vivarais, l’hebdomadaire d’Annonay et sa région, a peut-être voulu renouer avec cette tradition lorsqu’il a demandé à Gérard Betton une chronique hebdomadaire en langue occitane.
Par la volonté de l’auteur, ces chroniques ne se sont pas limitées à la couleur locale ni au folklore. Avec ce "patois" du Haut-Vivarais il est possible de parler de tout : du curé de Lafarre et de la météo, du jardin aux proverbes des saisons, mais aussi d’Haïti et du terrible tremblement de terre de 2010, de la mort de Jean Ferrat, du métro toulousain, de l’Estivada de Rodez, de politique mais aussi de football...
Le regard de l’auteur à travers quelques événements, nous fait vivre cette langue occitane du Haut-Vivarais.
Cette langue est toujours présente, il y a tant de vérités à dire sur ce patois si méconnu !
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Auteur de recueils de chansons traditionnels :"Chansons anciennes du Haut-Vivarais" ( 4 volumes) et "300 chansons populaires d'Ardèche", Johannès Dufaud est surtout l'auteur de "L'Occitan Nord-Vivarais".
Cet ouvrage comprend un dictionnaire, une grammaire, un recueil de proverbes, un recueil de chants. C'est LA référence pour l'occitan de la partie Nord de l'Ardèche.
Citons également:
-Le "Dictionnaire Français-Nord-Occitan, Nord du Vivarais et du Velay" ( Prix du Document 1998 de l'Académie de Languedoc)
-Les histoires du curé de Lafarre, (recueil de fabliaux)
Johannès Dufaud a également écrit plusieurs textes pour le Grinhon.
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Jean-Claude Forêt est auteur de romans français et occitan. Enseignant au département occitan de l'Université Paul Valery de Montpellier, il a publié en vivaro-alpin: "La pèira d'asard" dont l'action se passe dans la vallée de la Vocance ( Edité par l'IEO) en Haute Ardèche et "Un grand essam de mots" (Edition EMCC)
  
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"La pèira d'asard" :

Dans le silence de sa maison perdue sur le plateau d'Ardèche, un homme s'entête à déchiffrer une ardoise gravée de lettres étrusques qu'il a découvert par hasard.
Au Moyen-Age, ailleurs dans la montagne vivaroise, au fond de son abbaye, un moine s'efforce de traduire en vers un manuscrit latin pour en conjurer le message diabolique.
En Ardèche encore, sur le point de quitter l'homme qu'elle aime, une jeune femme se penche sur sa vie pour tâcher de s'expliquer les raisons de son départ.

"Un grand essam de mots"
Un grand essaim de mots bourdonne dans la tête du poète, qui se plaît à filer la métaphore apicole.
Les mots font le poème comme les abeilles le miel, mais ici l'essaim est double : il comprend les abeilles vivaroises et les languedociennes, qui feront, selon le pays et sa flore, « miel de bruyère ou de garrigue », de goût différent.
Il s'agit dans les deux cas, mais surtout dans le parler périphérique qu'est le vivarois, de lutter contre le silence et l'oubli des mots et, en dernière instance, contre le temps et la mort.
La garrigue est devenue muette, mais plus encore le Vivarais.
Pour faire vivre ces abeilles-mots qui sont comme les âmes de leurs locuteurs disparus et tout ce qui nous reste des générations englouties, l'auteur a recouru à l'oralité populaire, à ses dictons et forinulettes. Or formulette implique forme : Un grand essaim de mots est une recherche permanente de formes.
Ces chants du nord et cants du sud célèbrent la nature avec ses gens et les « abeilles industrieuses » qui y butinent : les mots.


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Auguste de Missolz est né le 26 juillet 1841 . Il fut capitaine aux Mobiles de l’Ardèche en 1870 puis Zouave Pontifical. Royaliste convaincu, légitimiste acharné il s’exila avec le comte de Chambord, puis se retira à Anty , commune de Roiffieux où il mourut en 1927.

Dans l’ensemble de son œuvre en occitan, il faut distinguer :
- Les articles publiés pendant plus de 40 ans dans la presse annonéenne ( l’Annonéen, la Gazette d’Annonay ) sous les divers patronymes de Dzonou, de Dzocou, de Joselou puis du Père François, souvent violemment anti-républicains, donnés sous forme de lettres ou de prêches.
- Les almanachs 1886,1887,1888 : armagnas de Dzonou
- Des recueils de chansons et de proverbes
- Un dictionnaire et une grammaire.

Qualifié parfois de « noble en sabots », il fait vivre dans ses textes le monde paysan des alentours d’Annonay , avec ses codes, son humour, son environnement rural, les animaux de la ferme…
Si Auguste de Missolz utilise l’occitan dans la presse pour toucher le monde rural et l’amener à partager ses idées politiques, il a aussi pleinement conscience de faire un travail de conservation et de maintenance de la langue. Il est d’ailleurs intéressant de noter que certains mots du dictionnaire ne sont plus usités aujourd’hui mais ont été remplacés par le mot français occitanisé.
L’ensemble de sa production est donc une mine de renseignements qui ne demande qu’à être exploitée

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Edité par l’association "Parlarem en Vivarés", le livre de Marie Mourier : "Quand èro petiotona" est un recueil de 52 textes dont 16 sont dits ou chantés sur le CD joint au livre
  



Les enfants courent en sabots sur le chemin de l'école.
Garçons et filles se retrouvent au catéchisme.
Un jeune homme avance tout bellement, un dimanche après vêpres, vers la fille qui garde son troupeau.
S'ils ont de l'amitié, ils se marieront.
S'ils ont de la chance, la guerre les épargnera, ils auront du travail et des enfants qui trouveront une orange et une poignée de papillottes en cadeau, la matin de Noël.
C'est tout un pays, celui de Marie, le nôtre, qui vit dans ces histoires, ces poèmes, ces chansons qu'elle nous laisse en héritage.
Et si dans sa voix perce un peu de tristesse et de nostalgie pour ce " país que fai plorar de regrets aquelos que se rapèlan e que l'aman encara", son témoignage rend l'espoir à ceux qui voudront bien le retrouver et le faire vivre dans les mots qu'elle nous offre.
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Auteur, compositeur, interprète, ( disques, cassettes, CD, scène) Marc Nouaille est également président de l'association "Parlarem en Vivarés"
  
"La color de ton còr" es lo darrier disc de Marc Noalha
Entremei valsas e ritmes ensorelhats, entre aici e enquesiam mai, acordeon e percús, de mots pausats sus quauques accòrds de guitara per de veiaas de pas ren e de totjorn : amor, enfança, amistat, passat, present e deman benlèu...
Sus las boinas d’Occitània, entre montanha d’Ardescha e riva de Roei, lo monde parlan gaire e mai que mai pas de ielos. Veiquià de chançons per dire çò que quèsan.
Per dire çò qu'es de mau dire: la color d'un còr

Marc Noalha e Uguetta Betton chantan ensems dins "Duò d'òc".
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